vendredi 10 septembre 2010

"No thank you, say tashakur !"

Premier contact dans le tramway en direction de Zeitunburdu, deux jeunes au look très ... gominés. Je demande la direction et lance après avoir obtenu une réponse un déplacé "thank you". L'un deux marmonne quelque chose. J'entends "no thank you, tashakur". Moi qui suis le premier à dire qu'il faut apprendre au moins les politesses dans la langue du pays que l'on visite... J'ai visiblement fait une erreur. Rien de grave, bien sûr. J'ai donc rattrapé le coup en essayant de prononcer un "tashakur" dans mon plus bel accent ottoman, rendu par un sourire gêné de mes deux amis ayant compris que j'avais compris. Même à Istanbul, pourtant si proche de l'Europe et en même temps si loin. On s'offusque d'un "thank you" mais on ne répond pas toujours aux "salam aleykom". Des moustachus (je n'ai rien contre la moustache) enlacent leurs petites amies devant tout le monde, dans le métro ou dans la rue. Rien de gênant dans cette société à mi-chemin entre l'orient compliqué et l'occident décomplexé. Tout de même étonnant quand on connaît les pays voisins du sud...

Ensuite, un bretzel local aux graines de sésame. Un thé noir attablé devant le détroit du Bosphore. Des touristes. Des vêtements. Des pâtisseries en ce jour de fête de l'Aïd. Et des manifestations pro AKP dans les rues avant le référendum.

Après ces plaisirs gustatifs et linguistiques, retour à l'aéroport. Encore deux heures avant de décoller vers cet orient compliqué...

Aucun commentaire: