C'est mon premier sujet "écolo". L'environnement en Irak, très peu ou pas traité, est incontestablement lié à la guerre. Le sujet est inévitable car il laisse des traces : l'uranium appauvri utilisé par l'armée américaine qui déforme les enfants et provoquent de nouveaux cancers, l'électricité inexistante, le manque d'eau, les égouts à ciel ouvert, le fleuve pourri par le pétrole et les cadavres de la guerre civile. Et surtout, un ministère de l'environnement, avec beaucoup d'ambitions mais peu de moyens (ou de volonté).
C'est diffusé demain à 19h00 sur Arte et rediffusé le samedi matin, au cas où...
Le blog de l'émission avec le sommaire, ICI
jeudi 19 mars 2009
samedi 14 février 2009
Israël - Palestine : reportage de CBS sur l'avenir des "deux Etats"
A voir, ici, c'est en anglais mais un texte en français résume le reportage.
lundi 26 janvier 2009
La 100ème de l'effet papillon!
Le 8 Février sera l'anniversaire de la centième émission de l'Effet Papillon. Un lien vers le site de Canal +, ici, avec une sélection de reportages déjà diffusés.
Pour cette émission spéciale, j'aurai l'honneur de vous présenter (pas moi bien sûr mais Victor Robert) un reportage que j'ai tourné en Irak il y a quelques jours. Un regard j'espère original sur la situation du pays. L'angle choisi est le football, véritable passion pour les Irakiens et surtout véritable enjeu pour le gouvernement et les Américains.
Ca s'appellera "Le foot de l'espoir". On en parle aussi, ici.
La centième émission à revoir ici.
Pour cette émission spéciale, j'aurai l'honneur de vous présenter (pas moi bien sûr mais Victor Robert) un reportage que j'ai tourné en Irak il y a quelques jours. Un regard j'espère original sur la situation du pays. L'angle choisi est le football, véritable passion pour les Irakiens et surtout véritable enjeu pour le gouvernement et les Américains.
Ca s'appellera "Le foot de l'espoir". On en parle aussi, ici.
La centième émission à revoir ici.
lundi 24 novembre 2008
Anne sylvestre, berceuse de Bagdad
Je viens de découvrir cette berceuse, écrite et chantée par Anne Sylvestre. Quand je suis loin, cette berceuse me rapproche de mon pays. Et je l'écoute avec l'innocence d'un bébé. Magnifique.
A écouter ici
A écouter ici
vendredi 14 novembre 2008
Portraits à Gaza et à Sderot
Magnifiques images et visages du conflit israélo-palestinien sur Arte.
A visionner ICI En plus, le site est très bien fait.
A visionner ICI En plus, le site est très bien fait.
mercredi 12 novembre 2008
Jack Lang entre deux pyramides...
...L'entrée était gardée. Sur le pas de la porte, deux employés cairotes : "désolé mais le musée est occupé par une personnalité aujourd'hui". Mais en Egypte, la carte de presse est le sésame de toutes les portes culturelles. Après avoir montré patte blanche, nous sommes entrés, sans payer, dans le musée. La personnalité, surprise de voir deux non-célébrités pénétrer dans le lieu sacré, est l'ancien ministre de la culture Jack Lang, accompagné de son épouse et de ses deux filles".
- Monsieur le ministre !
- Oh, vous êtes français? Journaliste? Un reportage sur les yuppislamistes ? C'est quoi?
- (moi) Les musulmans bobos en quelque sorte ...
- (Karim) : Moi les femmes voilées, je les appelle les 5 P.
- (Jack Lang) Les 5 p?
- (Karim) Pieuse, problème social, pudeur, problème économique et...prostituée
- (Jack Lang) ...??
Un instant de silence et un moment de solitude.
Karim ! Tu aurais pu me prévenir que tu allais nous sortir ta théorie! De quoi ai-je l'air devant monsieur le Ministre ?
- Et sinon, vous êtes là en vacance?
- (J L) Oui, je viens tous les ans (erreur réparée)
-Très intéressant ce navire, a-t-il navigué?
-On dit qu'il aurait navigué au moins une fois.
Comme le PS avais-je envie de lui dire ! Mais moi au moins, me suis-je retenu, n'est-ce pas Monsieur Karim !
- Monsieur le ministre !
- Oh, vous êtes français? Journaliste? Un reportage sur les yuppislamistes ? C'est quoi?
- (moi) Les musulmans bobos en quelque sorte ...
- (Karim) : Moi les femmes voilées, je les appelle les 5 P.
- (Jack Lang) Les 5 p?
- (Karim) Pieuse, problème social, pudeur, problème économique et...prostituée
- (Jack Lang) ...??
Un instant de silence et un moment de solitude.
Karim ! Tu aurais pu me prévenir que tu allais nous sortir ta théorie! De quoi ai-je l'air devant monsieur le Ministre ?
- Et sinon, vous êtes là en vacance?
- (J L) Oui, je viens tous les ans (erreur réparée)
-Très intéressant ce navire, a-t-il navigué?
-On dit qu'il aurait navigué au moins une fois.
Comme le PS avais-je envie de lui dire ! Mais moi au moins, me suis-je retenu, n'est-ce pas Monsieur Karim !
lundi 20 octobre 2008
Prochain départ en Egypte...
Ils sont riches, "décomplexés" (déjà lu et entendu ce terme quelque part), et capitalistes. Ils sont les "yuppislamistes". Voile en pure soie de marque Chanel, costard cravate, à fond sur le bio, sur la santé et le sport, ouverts aux dialogues même les plus tabous comme la sexualité, ils respectent pourtant leur religion qui est l'Islam. A découvrir bientôt. Je m'y attelle...
dimanche 5 octobre 2008
dimanche 21 septembre 2008
L'Algérie, on m'avait prévenu (Partie 2)
Un conseil : ne pas proposer de pourboire à un algérien surtout s'il est de Tizi Ouzou. Pas vraiment loin du boulevard des douze salopards (si si, c'est bien le nom de ce boulevard), une station - service en plein cagnard, un matin hargneux de kabylie. Il est 9h00. Le gentil pompiste en bleu, pas vraiment aimable, maintient la pompe dans le réservoir et le remplit de pétrole jaune. Je cherche tout de même par mes expériences passées dans d'autres pays à, naturellement, arrondir la somme. Un pourboire quoi. Rien de bien méchant. Mais mon "gardez la monnaie!" m'a été renvoyé d'un regard colérique et d'un retour de monnaie pète sec. On m'avait prévenu : "les Algériens sont trop fiers ! Donner un pourboire est considéré comme une insulte". Ah bon ? Comme on dit en Algérie "ça fait plaisir". L'accueil est chaleureux. Mais pourquoi en demander tant? Dans certains pays (non je ne pense pas à la Syrie, non je ne pense pas aux militaires syriens qui vous accostent dès l'aéroport pour vous faire passer plus vite, en échange d'un petit billet), on supplierait le gentil monsieur, pas vraiment aimable, de vous rendre la monnaie. Un pourboire ne se demande pas. Soit dit en passant, j'ai quand même apprécié ma journée kabyle, à l'abri du soleil dans un ... enfin bon, j'en ai assez dit.
jeudi 11 septembre 2008
L'Algérie, c'est d'abord des rencontres (partie 1)
Lorsque je pense à mon séjour en Algérie, je vois cet homme à Alger. La cinquantaine, regard rouge, moustache mal entretenue, petit et très costaud. Je marchais Place du 1er Mai quand il m'interpela d'un "toi!!". "C'est toi qui va me payer des chaussures aujourd'hui! Regarde! Je suis pied nu, tu trouves ça normal? Tu dois me donner de l'argent! Rend moi ma dignité".
L'homme n'avait en effet ni chaussures ni chaussettes. Pourquoi m'avoir choisi au milieu de la foule pour lui "rendre sa dignité"? Je ne sais pas. Sûrement a-t-il l'œil et a tout de suite compris que je n'étais pas d'ici.
Une société à deux vitesses. D'un côté, les francophones, l'élite, les mieux lotis, pas forcément riches. De l'autre, l'Algérie d'en bas, pauvre, parfois dans la misère. Et pourtant la cohabitation se fait d'une manière naturelle, évidente. La police, elle, est omniprésente. Elle est partout, à chaque coin de rue, parfois, tous les dix mètres. Les barrages me rappelaient Bagdad d'aujourd'hui, avec les murs et les bunkers en moins.
Et puis il y a Mehdi, le producteur, Lydia, animatrice Gnawi de Radio Bahja, Raja, médecin nucléaire et les autres...Des gens biens, simples et qui donnent l'envie de retourner voir ce grand pays, meurtri par les années de terreur et par les attentats parfois quotidiens.
L'homme n'avait en effet ni chaussures ni chaussettes. Pourquoi m'avoir choisi au milieu de la foule pour lui "rendre sa dignité"? Je ne sais pas. Sûrement a-t-il l'œil et a tout de suite compris que je n'étais pas d'ici.
Une société à deux vitesses. D'un côté, les francophones, l'élite, les mieux lotis, pas forcément riches. De l'autre, l'Algérie d'en bas, pauvre, parfois dans la misère. Et pourtant la cohabitation se fait d'une manière naturelle, évidente. La police, elle, est omniprésente. Elle est partout, à chaque coin de rue, parfois, tous les dix mètres. Les barrages me rappelaient Bagdad d'aujourd'hui, avec les murs et les bunkers en moins.
Et puis il y a Mehdi, le producteur, Lydia, animatrice Gnawi de Radio Bahja, Raja, médecin nucléaire et les autres...Des gens biens, simples et qui donnent l'envie de retourner voir ce grand pays, meurtri par les années de terreur et par les attentats parfois quotidiens.
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