vendredi 9 octobre 2009

Blood for Oil

Une évidence ? Non. C'est un monde opaque, noir, comme le pétrole. Rouge, comme le sang. Depuis trop longtemps, l'Irak transpire ce mélange de souffre, d'hémoglobine et de vapeur d'essence.
Comment expliquer que la guerre entre les deux fleuves n'avait pas pour seul objectif ses sous-sols ? C'est pourtant une question cruciale. Qu'adviendra -t-il d'un pays sans Etat, à quelques mois du retrait des soldats américains ? Qu'en restera-t-il ? Des morceaux de territoire dessinés autour des pipelines ? Un Etat souverain dans le sens le plus noble du terme? 

Des questions auxquelles il faut répondre. Les Américains veulent quitter l'Irak mais en s'assurant que la maison restera solide. Dans un premier temps, les clés seront remises aux compagnies pétrolières. Chinois, Turcs, Français, Italiens, Russes se partageront des champs pétroliers déjà exploités mais en très mauvais état. Le marché est ouvert. 51% pour l'Irak, 49% au reste du monde.
En conséquence, les nouvelles (et anciennes) amitiés réapparaissent. Au nom de la reconstruction de l'Irak ?

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