Abou Noor m'a résumé la situation en Irak avec quelques mots entre deux bouffées de Craven. Lui est originaire de Ramadi, dans l'ouest du pays, fief des voitures piégées qui sortent d'on ne sait d'où. Exilé à Amman en Jordanie depuis quelques mois déjà, il m'a dit poser deux questions à chaque fois qu'il téléphone à ses amis restés là - bas :
-Comment va l'électricité?
-Qui est mort ?
Voilà l'état de l'Irak, sept ans après la "libération".
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